3.8.12

Obésité : la piste de l’insuline ?


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Les raisons pour lesquelles les contemporains ont une tendance à la prise de poids sont nombreuses et complexe. Dans nos régions , la nourriture est généralement riche, et le mode de vie n’est pas forcement à une dépense physique compensatoire. C’est un fait. Il semble par ailleurs que les facteurs environnementaux  -  actifs dès la période prénatale sur les embryons et les fœtus sont également à impliquer.
L’insuline joue un rôle majeur dans le métabolisme en général, où il opère comme un régulateur.  Des perturbations liées à l’action d’agents externes peuvent provoquer des dérégulations, pouvant mener à une prise de poids inconsidérée  et au pire à l’obésité.
zone d'auto-récompense
L’insuline opère un rôle régulateur sur un centre situé dans la partie moyenne du cerveau, et en particulier, sur le « circuit d’auto-récompense ». on sait depuis longtemps que ce mécanisme est activé  chez les personnes qui trouvent qui trouvent  une compensation à leurs problèmes quotidiens, comme le stress , par une alimentation itérative, agréable au gout et souvent très riche en énergie. Comme le chocolat  et les barre de céréales sucrées. Résultat : un risque d’obésité.

L’insuline intervient donc dans la régulation de ce circuit, et le fait de façon  normalement répressive. Pour savoir combien cette répression se montrait active, des chercheurs ont produit une souche de souris chez lesquelles l’insuline pancréatique était inopérante partiellement ou totalement. Résulta : le circuit d’autosatisfaction demeure activé. Les souris restent avides d’une autosatisfaction alimentaire, les animaux deviennent rapidement obeses et développent un diabète insulinodépendant.

Pour en savoir plus sur le stress oxydatif , suivez ce lien:

Si cela se vérifie chez l’homme , cela peut être une voie pour contrer le besoin compulsif d’alimentation , qui obsède beaucoup de personnes, avec les conséquences en matière de surpoids et d’obésité



  
Fonction de l’insuline

Structure de l'insuline
Synthétisée par les cellules β des îlots de Langerhans dans le pancréas, l’insuline permet l'absorption du glucose par les cellules musculaires et les adipocytes, et sa conversion englycogène ou en acides gras. C'est donc une hormone hypoglycémiante.
Son rôle est de maintenir constante la concentration du sang en glucose. Lorsque sa sécrétion est insuffisante, il y a apparition du diabète, c’est pourquoi les diabétiques reçoivent des injections régulières d’insuline.

Chez les personnes âgées, on enregistre une résistance à l'insuline. Leurs tissus en effet ne réagissent pas aussi bien à l'insuline qu'auparavant. Parmi les conséquences de cette résistance, on peut noter d'une part, l'augmentation du taux d'insuline dans le sang (ce qui peut paraître paradoxal mais reste parfaitement logique), et d'autre part, l'apparition de troubles du métabolisme, qui favorisent l'accumulation des graisses, qui à son tour, participe à la détérioration de la paroi des artères. Le traitement de ce dysfonctionnement est un des sujets privilégiés de recherche contre les effets du vieillissement d'autant plus qu'il n'est actuellement que partiellement traité par voie médicamenteuse.


 Fonction du Glucagon
structure stéréo-chimique du Glucagon
Le glucagon possède une fonction hormonale opposée à celle de l’insuline, puisqu’il entraîne une hausse de la glycémie (fonction hyperglycémiante). Pour cela, il possède une fonction d’hydrolyse du glycogène contenu dans le foie, ce qui provoque la libération de molécule de glucose dans lesang. Ce phénomène est appelé glycogénolyse.






La régulation de l’action de l’insuline et du glucagon permet de maintenir une glycémie correcte et appropriée à l’effort fourni par l’organisme.


Sources : 
Cell Metabolism, Volume 13, Issue 6, 720-728, 8 June 2011
Kruger DF, Gatcomb PM, Owen SK. Clinical implication of amylin and amylin deficiency. Diabetes Educator. 1999;25:389-398

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